Au tout début de la saison, Victor Osimhen confirme pourquoi il est l’un des attaquants les plus redoutables d’Europe. Arrivé à un niveau où chaque mouvement est scruté, il combine statistiques, leadership et une influence croissante — tant sur son club que sur la scène internationale. Voici un bilan de son début de saison, ses forces, ses défis et ce que cela présage pour l’avenir.
Le contexte récent
Osimhen est devenu le fer de lance de SSC Napoli lors de la saison 2022-23, en étant meilleur buteur de la Serie A avec 26 buts, et devenant ainsi le premier joueur africain à remporter ce titre.
Bien que Napoli n’ait pas répété le même exploit collectif la saison suivante (2023-24) – le club finissant 10ᵉ de Serie A.
Arrivé à un moment où les attentes étaient élevées : non seulement être buteur, mais aussi porter l’équipe dans les grands matchs.
Début de saison : bonnes bases et indicateurs encourageants
Dès l’ouverture de la saison précédente, Osimhen avait marqué une première doublette face à Frosinone Calcio, prouvant qu’il prolongeait son élan.
Dans ses performances plus récentes –notamment en Turquie avec Galatasaray SK il affiche des chiffres impressionnants : par exemple, selon un observatoire statistique, pour 90 minutes il atteignait 1,1 xGOT (Expected Goals On Target) et 2,5 tirs cadrés en moyenne.
Ses qualités physiques, sa vitesse explosive et sa capacité à conclure des occasions variées (pieds, tête, en transition) restent des atouts majeurs.
Ses forces principales
- Finition et instinct : Il sait se positionner au bon endroit, profiter des espaces et conclure. Cela en fait un véritable « finisseur ».
- Puissance physique + vitesse : Ces deux éléments combinés font qu’il peut percer les défenses notamment sur des transitions rapides ou des balles en profondeur.
- Impact dans les grands matchs : Il est capable de marquer dans des moments décisifs, ce qui renforce son statut de joueur-clé.
- Détermination et mentalité : À plusieurs reprises, il a montré qu’il était prêt à porter la responsabilité de son club.
Les défis et zones d’ombre
Création et jeu associé : Même si ses statistiques sont bonnes, certains observateurs notent que sous l’ère du nouvel entraîneur à Naples, les chances de qualité pour lui ont baissé. Exemple : son npxG (non-penalty expected goals) par 90 minutes a diminué.
Pression et attentes élevées : Avec le statut qu’il a acquis, les attentes sont énormes – tant en club qu’en sélection. Cela peut devenir un poids mental.
Disponibilité/infirmeries : Comme tout attaquant actif sur plusieurs fronts (championnats, coupe, sélection), sa condition physique doit être gérée finement.
Transitions et système de jeu : Pour maximiser son rendement, le système tactique autour de lui doit être adapté (qualité des passes, soutien des milieux, usage de ses qualités en profondeur).
Que peut-on attendre dans les semaines à venir ?
Si Osimhen conserve son niveau de finisseur et que le club lui fournit des occasions de qualité, il peut viser le cap des 20-30 buts dans la saison, ce qui le place parmi les élites.
Sur le plan collectif, si son club parvient à optimiser son organisation offensive autour de lui, son apport pourrait faire la différence dans la course aux titres ou aux places européennes.
Du côté international, en tant que titulaire de la Nigeria national football team, il est un atout majeur. Sa forme en club aura un impact direct sur ses performances en sélection.
Enfin, dans la perspective transfert, ses performances rapprochent le débat : reste-t-il fidèle à son club, ou un gros transfert se profile ? Les rumeurs circulent.
Victor Osimhen est à un carrefour décisif : il a tout pour confirmer son rang de « grand attaquant mondial ». Son début de saison laisse entrevoir des promesses solides. Si tout s’aligne (performances individuelles + système d’équipe), il pourrait franchir un palier supplémentaire. Pour le moment, il impressionne par son sérieux et sa constance un signal fort envoyé à ses adversaires.